Avant tout je vous propose un temps de prière autour du texte d’évangile, selon la méthode dites de la « lectio divina » (lecture divine, lecture de la Parole divine) en groupe (la famille ou personnellement) la méthode est juste ci-dessous.
Ensuite je reprends le texte et vous invite à une méditation partie par partie. Cela devrait vous aider à mieux comprendre le texte et à mieux l’assimiler mais rien ne vaut le temps de prière initial.
Bonne réflexion et prions les uns pour les autres !
Père Christohpe
LECTIO DIVINA : LA METODE
1- lire silencieusement le texte évangélique pour une meilleure compréhension
2- lire à haute voix (une personne) sans lenteur ni précipitation
Silence pour intérioriser (3 minutes)
Expression libre : chacun est invité à dire le groupe de mots du texte qui lui parle, le touche ; les autres écoutent et accueillent sans questions ni commentaires
3- Relire le texte à haute voix (une autre personne)
Silence pour intérioriser (5 minutes) : qu’est-ce qui me parle aujourd’hui ; comment cela touche-t-il ma vie ?
Expression brève pour ceux qui le souhaitent
4- relire le texte à haute voix (une troisième personne)
Silence pour intérioriser (5minutes) : Quelle prière monte en moi ?
Expression libre et brève d’une prière
Terminer par un Notre Père en commun
Evangile de Jésus Christ selon st Jean (Jn 16, 12-15)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : 12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
13 Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
14 Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
15 Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Lecture ligne à ligne
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : 12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
Ce passage est un extrait du long discours de Jésus à la fin de la Cène qui commence au chapitre 13 et se termine avec la grande prière sacerdotale du chapitre 17. Jésus y annonce sa Passion imminente et donne le grand commandement de l’Amour (Jn 14, ss) Il explique ensuite son départ vers le Père et le Salut qui nous est ainsi promis (JN 14, 1-6) son intimité et son action commune avec le Père (Jn 14, 7-13) avant d’évoquer son lien avec L’Esprit évoqué comme un défenseur (Jn 14, 14-17). Jésus continue en évoquant son retour et donc l’amour qui doit subsister entre Lui et ses disciples ; il annonce donc sa Résurrection et sa victoire (fin du chapitre 14) puis vient le discours sur la vraie vigne (Jn 15, 1-7), puis il revient sur le commandement de l’Amour avant d’affirmer qu’il a tout dit à ses amis (V15) puis d’en revenir au commandement (Jn 15, 8-17). Il explique ensuite le combat entre ceux qui sont du monde et ses disciples qui seront secourus par l’Esprit. (Fin du chapitre15). Il explique ensuite que le prophétisme de ses paroles doit servir à affermir la foi (16, 1-4) avant d’annoncer l’Esprit comme défenseur et juge de ce monde (jn 16, 5-11).
Malgré ce long discours, il voudrait dire encore beaucoup. Cela peut sembler en contradiction avec ce qu’Il a Lui-même dit précédemment :
15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. (Jn 15, 15)
S’il a fait connaître tout ce qu’Il a entendu du Père, que pourrait-il avoir encore à dire ? Cela nous oblige à regarder ce qu’est vraiment la Parole de Dieu. Contrairement à nos paroles dont le contenu est lié directement avec la forme des mots prononcés, la Parole de Dieu peut être unique et parfaite, contenant comme d’un seul coup la totalité de la Révélation. C’est que la Parole de Dieu n’est pas faite de mots, elle est une Personne vivante appelée aussi Fils ou Christ…Jésus !
Ainsi, tout peut être offert à la connaissance des disciples (cf JN 15, 15) sans que pour autant les mots pour que nous entendions et puissions comprendre ou recevoir n’aient été encore dits.
C’est aussi pour cela que la Parole de Dieu, celle que nous recevons dans les mots de la Bible, est infinie. Au-delà des mots, une rencontre avec Celui qui est infini s’opère quand nous lisons, le cœur ouvert et l’esprit disponible, ce qui est écrit. Ainsi, c’est la toute-puissance de la sagesse divine, parfaitement unifiée et donc constituée d’une seule Parole qui vient dans nos cœurs à chaque fois que nous déchiffrons ces paroles qui constituent le texte biblique.
En résumé, par sa simple présence, le Christ qui est La Parole a déjà tout dit, tout offert, mais pour que nous puissions recevoir ce qu’Il offre ainsi, il faudrait une infinité de mots. Il aurait encore beaucoup de choses à dire !
Et nous ? Quel est notre rapport à la Parole ? Comment nous approchons-nous de ces mots qui nous offrent la Parole ? Chaque fois que nous lisons ou écoutons proclamer un texte de la Bible, c’est une rencontre personnelle avec la Parole, le Verbe divin qui nous est proposé. Comment nous y préparons-nous ? Comment en profitons-nous ? Qu’est-ce que cela nous apporte vraiment ?
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
On rapproche « vous ne pouvez les porter de :
De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Si nous ne pouvons pas porter les paroles que le Christ voudrait dire, c’est que nous ne demeurons pas encore en Lui. Pourquoi ? Est-ce un manque de foi ? Sans doute, mais pas seulement. Penser que ce ne serait qu’un problème de foi serait penser que nous pouvons trouver la solution par nous-mêmes, ce qui est précisément dénoncé par ce verset !
Nous ne pouvons porter ces Paroles parce que nous ne sommes pas encore dans le Christ, et nous ne demeurons pas encore en Lui parce qu’il ne nous a pas encore offert ce qui est nécessaire pour cela : Il n’a pas encore donné sa vie pour que nous la recevions et en vivions, il n’a pas encore donné l’Esprit qui nous unit à Lui.
Et nous ? Nous avons reçu l’Esprit au jour du baptême et plus encore de la Confirmation, alors ? Comment vivons-nous de ses sacrements pour que la vie du Christ soit en nous et que nous puissions porter la Parole qu’Il est et qu’Il nous offre au plus profond de nos cœurs ?
13 Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière.
C’est ce que nous explique si bien st Paul :
14 En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
15 Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
16 C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire. (Rm 8, 14-17)
Reprenons ce texte à rebours pour bien le comprendre : « Héritiers avec le Christ » montre que nous ne sommes plus serviteurs mais amis et même mieux encore frères. Mais pour cela, il faut que nous soyons transformés par l’Esprit en enfant de Dieu. C’est pourquoi il nous faut d’abord avoir reçu l’Esprit (et donc que le Christ nous l’ait envoyé : jour de Pentecôte, jour du baptême, jour de la Confirmation) et que nous nous laissions conduire par ce même Esprit.
Notre verset déclare « l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière » et Jésus lui-même a dit dans ce même long discours de la cène :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6)
Si le Christ est la vérité, alors l’Esprit de vérité c’est l’Esprit du Christ, et être conduit dans la vérité toute entière, c’est être conduit dans le Christ tout entier ou le Verbe tout entier ou la Parole toute entière. Ainsi nous avons reçu tout ce que le Père a fait connaître et en même temps ces paroles ne peuvent être portées que dans l’Esprit.
Voici qu’une des principales caractéristiques de ce texte vient au jour : il est d’abord une révélation trinitaire, et l’expression « Esprit de vérité » nous montre qu’il ne s’agit pas seulement d’action commune, convergente ou complémentaire mais bien d’appartenance mutuelle et réciproque des personnes. Autrement dit, le Seigneur ne parle pas ici d’unité d’action mais d’unité des personnes.
Et nous ? Il nous faut laisser la vie de l’Esprit grandir en nous pour que nous soyons toujours plus capables de recevoir et de « porter » la Parole, le Christ lui-même dans nos vies. Quels moyens prenons-nous pour cela ?
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
On rapproche ce verset de :
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. (Jn 14, 24)
Puis on rappelle une nouvelle fois :
tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. (Jn 15, 15)
Nous voyons ainsi que l’Esprit est exactement dans les mêmes circonstances et dispositions que le Fils : Il dit tout ce qu’il a entendu mais ses propres paroles ne sont pas de Lui.
Une seule différence est notable : ici, il n’est pas question du Père. Le Christ ne le dit pas encore mais au verset suivant, ce sera explicite, c’est de Lui-même que ‘Esprit Saint recevra tout ce qu’il fera connaître ensuite. Cependant sa Parole ne saurait être la même car le Christ est la Parole et Il la fait connaître par des mots. L’Esprit, lui, n’utilise pas de mots mais Il guide dans la vérité, c’est une expérience personnelle et existentielle. C’est une rencontre de personne à personne, de type intuitive et mystique. De même que le Christ a su transmettre La Parole en mots, de même l’Esprit saura retransmettre à partir de ce qui n’est que de mots La Parole. On pourrait schématiser ainsi notre expérience de foi par rapport à la Révélation :
Parole – Esprit = mots (la Bible)
Bible (ou cœur de l’homme) + Esprit = Parole (le Christ)
Nous ajoutons la mention « ou cœur de l’homme » car la conscience est aussi un lieu, le cœur de notre personne où Dieu vient discourir mais sans l’Esprit, cela ne restera que sentiment, intuition ou sagesse, plus ou moins vague et désincarnée. L’Esprit en nous fait des maximes de notre conscience une authentique Parole de Dieu.
Et nous ? Comment laissons-nous l’Esprit s’unir à notre conscience pour que le Christ parle en nous ? Comment laissons-nous l’Esprit s’unir à chaque mot que nous découvrons dans la Bible pour qu’elle devienne ce qu’elle est : la Parole de Dieu ?
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Plusieurs fois dans le discours Jésus déclare des choses semblables par exemples:
29 Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. (Jn 14, 19)
ou
01 Je vous parle ainsi, pour que vous ne soyez pas scandalisés. (Jn 16, 1)
Autrement dit, Lui aussi annonce à l’avance ce qui va arriver. Ces paroles prophétiques ne sont pas là pour faire connaître l’avenir mais pour affermir la foi et donner la force aux jours d’épreuve. Il donne les moyens d’affronter les épreuves sans les éliminer et sans jouer avec le temps ou l’avenir qui ne nous appartiennent pas.
Et nous ? Que faisons-nous des prophéties ? Voulons-nous en profiter pour devenir maîtres des temps ou de l’histoire ou bien en faisons-nous l’occasion de grandir dans la foi ? Quand nous entendons parler de miracles et de signes, de révélations privées, avec des voyants ou des personnes favorisées de grâce particulière (comme Sainte Bernadette à Lourdes…) qu’en faisons-nous ? Un autre Evangile, un fardeau pour les incroyants ou une occasion pour nous de nous convertir, de nous tourner davantage vers le Seigneur et sa Parole ?
14 Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Jésus dit clairement ici que ce que l’Esprit a reçu et fait connaitre vient de Lui. Comme Lui-même a fait connaître tout ce qu’Il a entendu du Père. Voici qu’après avoir exposé son union parfaite avec le Père :
30 Le Père et moi, nous sommes UN. (Jn 10, 30)
Il montre que le lien qu’il a avec l’Esprit est le même que celui que le Père a avec Lui. Ainsi il pourrait dire « moi et l’Esprit, nous sommes uns ». Nous sommes donc bien dans une contemplation particulièrement précise du mystère de la Sainte Trinité que nous fêtons en ce dimanche.
Reste l’affirmation « il me glorifiera ». Dans l’Evangile de Jean, on trouve parfois l’expression de la Gloire à propos des miracles qui manifestent la Puissance divine du Christ. D’autres fois, la gloire manifeste plutôt l’union et même la communion intime du fils au Père révélant ainsi son authentique divinité. Dans un cas comme dans l’autre, la gloire est donc la manifestation du mystère du Christ, vrai Dieu et vrai homme, la manifestation de la divinité du Christ à travers son humanité même.
L’esprit glorifie le Christ car il reprendra les mots mêmes entendus de sa bouche et en manifestera la puissance infinie de Révélation divine, de communication du Verbe de Dieu aux pauvres créatures humaines que nous sommes.
En Révélant la divinité des mots humains du Christ, l’Esprit dévoile la divinité de l’homme Jésus, Il le glorifie donc.
Et nous ? Savons-nous invoquer à la fois le Christ et l’Esprit pour pouvoir recevoir la grâce des fils de Dieu ? Devant la manifestation de cette gloire, savons-nous nous émerveiller, louer et rendre grâce ? Aurons-nous assez d’humilité pour ne plus faire du mystère trinitaire un « casse-tête », mais pour reconnaître que, ne pouvant le comprendre, il nous reste à le contempler, à nous émerveiller et à louer ?
15 Tout ce que possède le Père est à moi ;
Voici la dernière pierre à l’édifice de notre foi trinitaire ! Jusqu’ici, nous aurions pu imaginer un rapport de domination et de subordination : ce que le fils entend du Père, il le fait connaître, sous-entendu, le fils n’est que le serviteur, le porte-voix du Père qui lui dicte sa volonté comme un maître le fait à ses subordonnés. De même, l’esprit fait connaître ce qu’Il a entendu du Fils se trouvant dans le même rapport. Mais maintenant Jésus s’exprime en montrant que la réciproque est vraie : ce n’est plus ce que je possède qui vient du Père mais ce que possède le Père qui est à moi. Autrement dit : de même que mes paroles sont celles du Père, de même ce que le Père a (par exemple ses paroles m’appartiennent). C’est la réciproque exacte : ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi. Il n’y a donc pas de subordination de l’un à l’autre mais une humilité qui fait que chacun s’abaisse et se met au service des deux autres.
Et nous ? Pouvons-nous voir et comprendre que l’amour véritable est oubli et don de soi, service et glorification de l’autre, communion réciproque et désintéressée ? Cet exemple divin portera-t-il du fruit en nous ? Quels moyens nous donnons-nous pour progresser dans ce sens ?
voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Nous voici ainsi inscrits dans ce grand mouvement de communion, cette réciproque stricte entre les personnes divines. Si chaque personne en Dieu peut dire « tout ce qui est à toi est à moi » et encore mieux « tout ce qui est à moi est à toi », voici que la promesse de l’Esprit est aussi promesse de ce don total et désintéressé, appelé à être réciproque du Christ à nous, en passant par l’Esprit.
Notons que cette réciprocité est aussi évoquée par son père au fils aîné dans la parabole dite « du fils prodigue » :
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. » (Lc 15, 31)
Comme le fils aîné, jaloux, coléreux et ingrat ne peut être divin mais plutôt une image de l’humanité, cette parabole nous explique aussi que nous sommes invités à entrer, nous aussi, dans la réciprocité qui devient communion et union parfaite des personnes divines. Ainsi le mystère trinitaire n’est-il pas quelque chose que Dieu nous donne de contempler de loin, mais un mystère que Dieu nous donne non seulement de contempler mais aussi de recevoir comme notre destinée finale : un jour, nous vivrons nous aussi de ce mystère et dans ce mystère d’amour parfait et unificateur, nous serons Dieu en Dieu.
Alors ? Cette fête de la sainte Trinité est-elle en train de devenir notre fête ? Nous laissons-nous gagner par cette Espérance folle et pourtant divine de devenir nous aussi un jour des personnes en Dieu. Non pas bien sûr que Dieu change, que la Trinité devienne multiplicité comme si nous étions semblables à Dieu, mais que nos pauvres personnes soient emportées dans le grand mouvement d’Amour de Dieu qui fait que, toujours créatures, mais désormais assumées par Dieu, nous soyons en pleine communion avec le Père le fils et le Saint Esprit ?
En guise de conclusion : cette dernière question est sans doute la conclusion de l’ensemble. Notre texte, un peu complexe et sibyllin, ne cesse de nous parler de Trinité. Il nous en parle par la Parole, par la révélation, par l’amour et le service réciproques des personnes divines. Mais il ne cesse aussi de nous proposer une place au cœur même de ce si grand mystère. Ce que nous ne pouvons porter aujourd’hui, l’Esprit nous le redonnera au temps voulu pour que nous entrions dans la gloire divine.
La Fête de la Sainte Trinité devient alors notre fête mais en espérance et en espérance seulement car st Jean nous le dit :
02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. (1 jn 3, 2)
Nous Lui serons semblables
Nous Le verrons tel qu’Il est
Nous serons inclus au cœur de la sainte Trinité, voilà notre Espérance !